Un dojo n'est pas un club de fitness, ni un club sportif. Chaque membre de ce dojo doit
être à sa place avec un maximum d'efficacité.
La qualité d'un dojo se mesure à la qualité des du dojo, lorsqu'on progresse on passe du
stade de simple élève au stade uchi deshi.
Un uchi deshi progresse en aïkido en travaillant différemment le simple pratiquant, il
est chargé de retransmettre l'enseignement du maître du dojo et en
l'absence du maître comme le maître le ferait.
Ce n'est bien sûr pas facile, c'est à ce moment-là que le pratiquant évalue ce qu'il a
compris réellement de l'enseignement de son professeur, est-il fidèle à l'enseignement
prodigué par le maître
? Ou dénature-t-il par son incompétence l'enseignement du professeur ?
Quelles sont les limites de sa compétence etc.
Chaque élève a besoin de le savoir et c'est dans cette situation d’uchi deshi qu'il
prend
conscience de ces lacunes qu'il cherchera à combler le plus vite possible avec l'aide du
maître.
Une situation qui demande beaucoup plus de compétences et de qualité que celle de simple
pratiquant.
Dans les dojos d’autrefois, au Japon quand vous « franchissiez la porte » nyumon, vous scelliez votre engagement
de votre sang, vous juriez de ne jamais trahir ni le maître ni la voie. À l’Aïkikai quand j’ai franchi la porte,
on ne jurait plus sur le sang,
mais il était nécessaire d’avoir 2 parrains qui se portait garants de vous.